17 juillet 2014

Le public nombreux qui avait rempli la cathédrale d'Angers ce 30 novembre après-midi n'aura pas été déçu dans son attente. La masse imposante des 120 choristes était bien accordée à la fois à la majesté du lieu et à celle de ceRequiem en ré mineur de Cherubini pour voix d'hommes.
Le défi de rassembler pour la circonstance les amateurs des chœurs d'hommes d'Anjou, de la Mayenne, de la Sarthe et de Vendée a été pleinement réussi. La présence et la qualité vocale des 24 professionnels du chœur de l'armée française a contribué à la fois à leur sûreté et à leur cohésion.
Connaissant la puissance de l'œuvre et sachant qu'il n'y avait pas de soliste, j'avais choisi de me placer très loin pour bénéficier d'une écoute aussi globale que possible : j'ai admiré le fondu et l'équilibre de l'ensemble, de la légèreté des premiers ténors à la bonne assise des basses. On imagine le travail que cela a demandé pour arriver à un tel résultat.
La gageure était également de travailler dans l'orchestre avec des jeunes en formation dans les Conservatoires de Cholet et d'Angers. Là aussi l'armature de leurs professeurs et des professionnels de l'ensemble instrumental de la Mayenne a joué son rôle pour que l'orchestre soit à la hauteur des chœurs et de l'œuvre.
Éclat, ferveur et supplication : une œuvre achevée.